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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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vendredi 17 août 2012

Roms : les expulsions ne résolvent pas la misère !

Dans une manifestation contre la xénophobie à Paris en 2010

Comment pourrions - nous tolérer ce qui nous indignait sous le règne de Sarkozy ? Pourtant, en ce mois d’août 2012, les démantèlements de camps de Roms, sans solution de relogement, ont repris, jetant à la rue, dans une situation encore plus inhumaine, des centaines de familles. Qui pourrait croire que de telles mesures pourraient détruire la misère, les discriminations, le racisme, que ce peuple européen subit comme une sempiternelle malédiction, dans les pays où les conditions de vie décentes leur sont refusées, et en France, où ils n’ont pas le droit légal de travailler ? Certes, le Président ne les désigne plus comme des boucs émissaires, mais les pratiques juridiques et policières, le soutien gouvernemental à des demandes d’expulsions restent les mêmes.
Des années d’actions de terrains, de manifestations solidaires, d’initiatives et de rencontres, comme par exemple la belle initiative Nanterroms au centre Social et Culturel La Traverse en janvier 2011 n’auraient donc servi à rien ?
Aujourd’hui, 17 août, après que le premier ministre a reçu une lettre du collectif Romeurope, une réunion interministérielle est convoquée. Sera-t-elle l’amorce d’un vrai changement ? Les forces de gauche qui ont contribué à la défaite de Sarkozy et à l’élection de François Hollande à la présidence de la République ont le devoir de se faire entendre.

Lire la déclaration du Parti communiste Français


Déclaration du PCF au sujet des migrants roms.
Jeudi 16 août 2012

Le gouvernement vient de décider de tenir une réunion interministérielle au sujet des Roms présents en France. Le parti communiste s'en félicite et attend de cette réunion des décisions à la hauteur des valeurs de la gauche.
En effet, nous ne pouvons que souscrire à ce qu'ont écrit de nombreuses associations : Nous ne pouvons accepter de ce gouvernement ce que nous avons refusé hier de Sarkozy.
Nous espérons que cette réunion sera positive. Nous nous inquiétons cependant de l’inexactitude de l’analyse du ministre de l’intérieur pour qui l’exode de Roms de Roumanie et de Bulgarie, ne serait dûe qu’aux discriminations. Certes les discriminations qui touchent ces apopulations dans ces pays, mais aussi dans d’autres pays, doivent être combattues fermement. Mais les migrations de ces familles sont tout autant dues à la misère, à la dégradation des économies et des politiques sociales de ces pays.
Nous espérons donc que l’on regardera la réalité en face avec sérieux et respect.
Nous exigeons que les mesures transitoires soient immédiatement levées par la France pour enfin permettre  l’égal accès au travail.
Nous exigeons un moratoire sur les expulsions. Reconnaitre le droit au travail, reconnaitre le droit de circulation, reconnaitre leur statut européen implique que l’on cesse de les chasser , de les expulser des bidonvilles et squats. Cela facilitera le travail dans le calme, le respect de chacun, pour de véritables solutions à ce mal logement. Mettre les gens à la rue ne règle rien, bien au contraire, cela ne fait qu’ajouter de la précarité à la précarité, cela ne permet pas de construire durablement d’autres solutions passant notamment par les scolarisations, le droit à l’hygiène.
A cet effet, nous demandons que des tables rondes départementales soient décidées, avec les associations qui agissent  auprès des familles. Nous espérons en particulier que plutôt que de recourir aux hôtels sociaux  qui ne règlent rien, et finissent par remettre les gens à la rue, le gouvernement engagera avec les associations et les collectivités territoriales un bilan des expériences menées dans des villes et des départements.
C’est donc une politique adaptée à la situation, avec des engagements précis,  un calendrier de travail, décidés et mis en œuvre avec les associations et les élus, que nous espérons voir émerger de cette réunion interministérielle.
Bref, une politique de gauche ambitieuse qui fera de cette question l’une des démonstrations de sa détermination à agir avec les citoyens contre la misère, les précarités, le mal logement, les discriminations.

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